Au temps pour moi, j'ai confondu avec tai chi master avec déjà ses chorégraphies typiques sortie en 1993 en Asie et en 2002 en Europe suite au succès de matrix.

La source de Matrix est le comics "Les Invisibles" de Grant Morrison... est c'est clairement bien pompé, mais si le comics parlait plus de magie et de civilisation que de futur et d'informatique, les scènes d'action sont aussi largement emprunté au cinéma chinois (Tigre et Dragon en tête dont ils ont utilisé les mêmes chorégraphes)

Cependant je les mets à la même hauteur, non pas pour leur talent respectif, mais pour la vision qu'ils ont donné à leur genre cinématographique. Avant Matrix y'avait des combats à la Chuck Norris et Steven Seagal, maintenant ça n'existe plus, il n'y a plus un film d'action sans envolés et bullet time.... sauf Batman smile

Prométheus, j'ai surkiffé... pas l'histoire, elle est nulle, pas les acteurs, ils sont inconsistants... mais la réalisation... mon dieu... à voir en 3D à tout prix, la scène d'introduction suffit à valoir les 10€.

Blanche Neige et le Chasseur... j'avais jamais autant ri devant un film... y'a rien, c'est pas cohérent pour un sou, et les seuls moments bien sont entièrement pompés sur d'autres film (LOTR, Mononoké, Willow entre autres) mais du coup c'est crée un jeu: à chaque scène, on dire de quel film s'est tiré.

Spiderman... c'est sympa si vous avez pas vu les Raimi... sinon aura la motion peut mieux faire, avec un méchant tellement lisse qu'il ne présente aucun intéret au film.

Prochain film attendu.... EXPENDABLES II... comment ça on a perdu toutes les filles sur cette conversation.

Vu... et à voir absolument si vous avez aimé (vu que le contraire est impossble) les deux premiers, avec un final jouissif même si quelque peu attendu, j'ai encore la banane depuis hier soir.

Lecteur de comics depuis une décénnie et grand fan invétéré de Batman, je peux vous dire que j'ai jouie devant les Nolan.

Attention, j'aime le Batman de Frank Miller, le noir, le méchant, le malsaint. Burton avait créé un univers, tendance gothique, qui avait donner une nouvelle ligne graphique à la bd. Nolan c'est le retour au noir, au cru, à la douleur...

Tous les films de Nolan ont une intelligence incroyable dans les séquence de dialogues (son frère est un écrivain incroyable)avec une grande finesse narrative... mais restons cohérent, comment on peut faire un film bien avec un mec aussi peu crédible qu'un mec qui se déguise en chauve souris.
Et c'est là le chef d'oeuvre de Nolan, s'approprier un sujet dense (parce que archiconnu), le rendre crédible, le rendre possible, le rendre angoissant.

Merci à son Ras Al Guhl purificateur, à son Joker anarchiste, à son Two-face en justicier brisé... on considère dans un comics que la valeur de son héros est déterminé par ses méchants. Mais quelle vision grandiose de ces trois personnages terroriste, qui capture l'essence d'une logique et l'applique à merveille.

J'attends beaucoup de ce dernier, que je n'ai pas encore pu voir. Mais je suis déjà impressioné par la légende cinématographique qui a emprunté à beaucoup de réalisateurs (Mann en tête, mais aussi beaucoup d'autres) et qui laissera son empreinte pour les successeurs (comme Fincher avec Seven, ou Wachowski avec Matrix).
C'est dur d'être original, ça l'ai d'autant avec un sujet hyper connu.

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Un poil narcissique, je vais vous raconter pourquoi je suis venu à l'impro.

Aucun attrait particulier pour le théatre (et ma présence scénique continue à s'en faire ressentir), j'étais venu à la base pour comprendre comment on raconte une histoire (à d'autres buts). Comment faisaient les jouteurs du Minou pour conter, sans apparentes réflexions, une histoire cohérente avec un début et une fin alors que je luttais avec mon scénario depuis des mois et j'avancais pas.

La rigueur de Pierre et de nos coachs m'ont montré le mécanisme avec l'action de base, qui génère une rencontre, qui se poursuit en enjeu par un compromis d'actions et abouti à une résolution tout en passant par des montées en mayonnaise et des ascenseurs émotionnels... certes sur le papier c'est simple (et encore...)... mais dans le jeu.

Le problème des schémas classiques c'est qu'ils marchent (duels, compétition), parce qu'ils sont dans un imaginaire commun, et sont donc incroyablement réconfortant. Mais à quel moment deux jouteurs peuvent quitter les sentiers battus tout en étant compris l'un par l'autre.

Pour exemple, j'ai développé une théorie pour faire un scénario: "Qu'est ce qui peut arriver de mieux, qu'est ce qui peut arriver de pire".
On peut voir l'attention du public comme une ligne qui oscille entre les moments d'allégresses et de difficultés, et pour que la tension ou l'intéret augmente, il faut que cette ligne soit courbe. Elle ne doit jamais que monter, que descendre, ou stagner, elle doit fluctuer tout le temps

Ex: Un homme doit prendre le train
Qu'est qui peut arriver de pire: il est en retard... on exploite la course
Qu'est qui peut arriver de mieux: le train est toujours à quai... il arrive à le prendre
Qu'est qui peut arriver de pire: le train est immobilisé parce qu'il y a une prise d'otages
Qu'est qui peut arriver de mieux: Son voisin est un membre de la police en civile là pour permettre l'arrivée des renforts
Qu'est qui peut arriver de pire: le train démarre....

Beaucoup de films suivent cette logique, ce qui varie c'est l'intervalle et la vraisemblance du changement d'état (mais il arrive toujours).

Ce schéma peut servir à l'impro, on part d'une action, on l'exploite, on monte, on exploite, on descend, on exploite... du coup, on peut quitter le fil linéaire car on séquence l'histoire comme dans un comics. La fin peut arriver n'importe quand car chaque partie est une scène exploitée à fond avec un cadre donné.

Se pose mon problème insoluble à ce jour, comment apporter cette logique à un autre jouteur. Sur ce fameux fil d'attention du public, si l'un veut monter et l'autre descendre, si l'un veut quitter la logique et l'autre l'humaniser. Ou pire encore, si par connivence, on monte puis on descend ensemble à rythme régulier, on perd toute surprise.
Comment créer une rupture comprise par tous sans qu'elle soit un acte directif qui nécessite l'acceptation de tous... on perd alors l'échange.

Il y a surement beaucoup de paramètre qui m'échappe du à ma faible expérience... mais je lance la piste, des fois que quelqu'un sache l'exploiter.

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Duncan Idaho a écrit:

la technique (son et lumière) a été moisie et moi-même sur scène, pareil

Moi aussi je t'ai trouvé tout moisi.... heureux smile encore que les cherches encore c'est particulier mais n'y revenons pas

Je pense que ça préoccupe pas mal de monde la durée de l'atelier du mercredi, tout comme le nombre grandissant de membres qui risque de s'y déverser et nuire encore au travail dense que cela implique. Je sais que le comité fait ce qu'il peut avec ce qu'il a, ce qui ne les empêche pas de chercher encore plus loin pour trouver des solutions

Pour ma part je te propose deux pistes:
- Comme l'atelier du mercredi est trop court pour être pleinement approfondi, il faut le voir comme un cours magistral où tu bosses à la maison tes devoirs. Et au vu de tes aptitudes naturelles qui ne demandent qu'à se relever, je te rappelle qu'il y a un catch le 12 mai 2012 avec des places à prendre, pour faire ton fameux duo avec Gé (dont je t'ai privé), face des amis comme Vince et Ps pour faire une soirée très péchue, propice au dépassement de soi.
- Je te rappelle également qu'il y a un atelier le mardi qui dure 2h30, avec une armée de groupies, pour tester des choses dont le temps manque le mercredi et aussi faire profiter à tous ton savoir faire. Une petite alternance peut être gérable?

Nous sommes nombreux à te considérer comme l'un des piliers des jouteurs, tant par le verbe que par l'a-propos... alors pas de vile menace, nous trouverons tous ensemble des solutions. On m'a dit que l'impro c'était comme un escalier, qu'on le grimpait par paliers, on n'a jamais dit que ça devait se faire seul, si t'as raté une marche, accroche toi à la rampe

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On ne le dira jamais assez, Pierre fait un travail exceptionnel pour l'amélioration du jeu du Minou.

Ce mercredi j'ai pu assister à un atelier consacré au placement, je tiens à vous le faire partager tant il était intéressant et peut nourrir un jeu avec des appels "tacites" quand on cède de l'espace de jeu.

Pour ce faire, Pierre avait délimité une scène définie par un quadrillage, idéalement 9 cases comme un morpion, dont le jeu montrait des principes:

La colonne centrale c'est pour l'enjeu, le noeud de l'histoire, celui qui est au centre de la scène est le motif du jeu.
Plus on l'éloigne de l'axe, plus le jouteur cède de son importance à l'action qui est défini par l'intervalle:
- Si les jouteurs sont placés symétriquement à 1m l'un de l'autre c'est que l'action qui les lie qui est importante, plus ils s'éloignent, plus les jouteurs privilégient l'action qui peut être partager par d'autres.
- Si un jouteur s'éloigne du centre en laissant l'autre leader au milieu, une hiérarchie se développe: le personnage axial est le dominant celui qui agit, l'autre jouteur qui s'exile sur le coté est le dominé celui qui subit l'action, et plus il est loin, plus il est dominé.

La première ligne est dédié aux jouteurs d'importance, les leaders, ou les jouteurs qui amène le jeu, qui le crée comme un pilote d'avion, un conteur... ou autre
La seconde ligne est dédié aux personnages secondaires ou aux leaders qui jouent l'action, qui font vivre la scène
La troisième ligne est dédié aux personnages secondaires qui colorent l'action, ces derniers peuvent aussi être plus en avant de la scène s'ils s'éloignent du centre du jeu et se bornent aux périphéries

Ces éléments sont hyper-interessants et très résumé, il y a bien sur énormément de subtilités liées au jeu d'acteur. Mais il nous apprend l'importance du parcours et celui de tenir sa place. Un bon placement peut valoir un bon enjeu puisqu'il hiérarchise l'importance des composantes de l'histoire.

Je ne sais pas si cet atelier pourra faire partie du programme des jouteurs du mardi mais il est captivant de sens... bon après la mise en pratique... j'ai passé tellement de temps à chercher à bien me placer et à regarder le placement des autres que parfois, je perdais le sens des paroles prononcées, mais je me suis éclaté.

Je fais la demande même pas la présente, comme l'avait permis une fois Pierre, que les jouteurs du mardi assistent au cours (jugés importants) de ceux du mercredi, non pas pour participer mais comme un cours magistral, c'est parfois tout aussi riche de voir quelque chose de bien fait que de le faire

Trop dur

En fait tu ne prenais pas des notes sur le spectacles, tu remplissais des enquêtes à ta gloire

J'me disais... ça paraissait totalement incohérent

Je bois un verre d'eau (à l'américaine)

Je bois un verre d'eau, très très frais, avec un composé unique qui va me permettre de traverser ce tunnel en flamme où sont piégés d'innombreux civils.
C'est à moi de le faire parce que je suis le seul agent disponible sur cette ile, et pour cause, j'étais en lune de miel avec ma femme parfaitement incognito avant que la soudaine explosion nous sépare de part et d'autres du tunnel
Il faut d'ailleurs que je me dépêche car elle m'interpelle par des gestes hystériques m'indiquant que le groupe de terroristes responsable des évènements est en approche pour les enlever...

Je bois un verre d'eau (à la française)

Je bois un verre d'eau, des dernières gouttes de ma gourde, espérant qu'il suffira à me rafraîchir pour traverser la vaste étendue de sable qui s'étend à mes pieds, la voiture m'ayant lâché à quelques kilomètres.
La ville que je cherchais est à l'horizon. Laissant les travaux de ma longue expédition sur le site, j'ai traversé la vallée au plus tôt à la demande de mon fils que je n'ai pas vu depuis des années.
Ce dernier voulait me faire une surprise, en permission de l'armée, il a tenté de me contacter mais il a perdu un temps fou à savoir où j'étais et comment me joindre. Son séjour touche à sa fin, il dois repartir ce soir...

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Jeudi... vendredi je peux pas

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Bien sur... c'est d'ailleurs un proverbe "En septembre, on casse des jambes"

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Sans moi désolé mais dès septembre tout est possible

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J'en suis aussi

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Autre indice: Il vient de tellement loin que des fois, on préfère qu'il y reste

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Pas mieux que Bastien

Surtout les morts théatrales