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Pour ma part, je le ressens comme ça. Dès qu'on découvre quelque chose (le placement, les status, voir même des choses simples comme un accent), on en arrive très vite à oublier tout ce qu'on sait pour se concentrer sur le point qu'on travaille.
Et très fréquemment, je me dis que je ne réfléchis pas assez vite, je trouver souvent la "bonne idée" le soir ou quelques jours après ("mais oui, j'aurai du faire ça").
En celà je trouve très impressionnant la rapidité d'adaptation ou d'analyse de Gé ou Alex alors que moi, il me faut souvent une semaine.
Ne me considérant pas comme l'homme le plus lent du monde (à tort peut être), j'en conclue simplement que eux ont acquis beaucoup plus de paramètres que moi de l'impro et que par conséquent leur instinct est plus affûté par le travail et le temps.

C'était bien une blague, je parlais bien sur du faible nombre d'inscrits et de la timidité de certains à monter sur scène, à oser.

Quel plébiscite Pierre... Si un jour on a des problèmes de fond au Minou, on sait qu'on pourra toujours faire fortune en te mettant aux enchères pour une soirée

Ca marche pour moi aussi

Attention, c'est le genre d'invite que je prends au mot... et après je viens

Excellente expérience, c'est clair...

Il y a eu une grande histoire d'amitié crée sur le film Batman, où Burton était brimé et Nickolson "la star" l'a aidé à imposer ses idées aux studios. Le 2 est d'ailleurs une véritable carte blanche.
Une partie des acteurs du film sont des potes de Nicholson: Gleen Close, De Vito... j'avais lu cette histoire dans un Mad Movies il y a bien dix ans... mais Internet a ses limites, et je n'arrive pas à retrouver l'article. Il est vrai que c'est peut être un mythe finalement...

Trop fort.... je savais pas... j'avais presque envie de voir le film du coup

Le premier Underworld , je le trouvais sympa... pas le film du siècle juste sympa... mais en effet rien a voir avec le beau Blade 2.

Alors je dis non... mais non non non... ça c'est une branche de bonzai sur laquelle essaye de se raccrocher le studio. Jamais dans un comics un méchant meurt avec autant la loose, d'ailleurs jamais personne ne meurt dans un comics. La seule référence éventuelle serait les films d'action des années 80 avec Chuck Norris ou Steven Seagall... et encore

Mais faut reconnaître que pas mal de types ont la loose quand ils meurent dans les Batman de Nolan: La poutre sur Ras Al Ghul, le taser sur Scarecrow qui part en couinant, Talia... après je suis pas forcément fan des morts héroïques au delà de la raison genre Boromir... parfois mourir comme un con est plus logique qu'une scène épique genre le combat sur les réacteurs de Wolverine Origin.
Un bon Boba Fett qui tombe dans un puit en prenant un coup à l'aveugle... ça arrive aux meilleurs

NON NON NON.... Prométheus n'est pas un film raté, la scène d'intro est la belle chose que j'ai vu au cinéma depuis l'intro en noir et blanc de Kill Bill.... ok, l'intrigue pourrie, tout ça.... mais faut pas jeter l'alien avec l'eau du bain

C'est justement pour ça que je parle du public plus que du réalisateur, qui a aussi son large role à jouer, car quand on regarde en arrière, on (moi y compris) était moins exigent, par méconnaissance (je dirai par jeunesse) ou ignorance (on ne savais pas ce qui était possible de faire, on ne savait pas tout sur tout grace à notre ami internet).

Si on prennait avec le même sérieux, tous les films qui ont bercé notre enfance, on n'aimerai pas autant le cinéma. L'équipe du film a la lourde tache de nous faire entrer dans leur univers, après il faut également qu'on les y autorise.
En ce moment je m'offusque de tous les "odieuxconnard" et consort qui nous sortent divers critiques de films, autant quand le film est raté (comme Blanche neige et le chasseur - quoique pour un ado, sans notre "culture", il doit bien passé) ça me fait rire, autant quand le film me parle (comme Prométheus ou Rises) je me demande si le mec aime tout simplement le cinéma.
Le cinéma c'est pas que de la cohérence, c'est une vision que l'on crée: On a le droit de faire un "Arthur" sans magie, si on est pret à l'accepter.

Je crois qu'on a perdu nos ames d'enfant... et j'aime le monde de Peter Pan... putain de temps qui passe

Je plusoie... y'a pas mal d'incohérences... ou plutôt des volontés d’ambiance qui se heurtent à une certaine réalité. La dernière en date qui m'a fait beaucoup rire en y repensant c'est le sas de décompression entre-ouvert dans Prométheus, on veut une ambiance un peu voyeur quitte à détruire complètement la nature d'un objet.

Après pour que le film soit bien cohérent, il aurait fallu une heure de plus (que perso j'aurai bien voulu) pour expliquer toutes les élipses, innombrables (si ça se trouve Batman a galéré à mort pour chopé Catwoman mais on ne montre que le moment ou il la retrouve) et donner plus de place à l'imaginaire (ne pas montré naïvement CNN mais faire de longs plans pour faire monter l'angoisse d'un homme perdu au milieu de nulle-part)...
Le problème c'est que c'est du cinéma et le public a changé sur deux points:
- d'une part, il n'y a plus d'imaginaire, y'a qu'à voir l’accueil de la nouvelle trilogie de Star Wars (non, ça devait pas être comme ça, mais comme ci, c'est comme ça que je l'ai vu)... les fans de bouquins c'est les pires (Mais où est Tom Bombadil???, je veux Tom Bombadil... alors que si y'a bien un mec inutile dans l'histoire c'est lui)... le cinéma par définition est une vision, soit on peut enrober notre imaginaire de ce regard, soit elle file devant nos yeux
- de l'autre, on oublie que c'est du cinéma, que c'est magique, que ça fait pouf et ça apparaît. C'est un support qui ne peut pas forcément prendre le temps (sans imaginaire) et qui doit créer un sentiment dans un laps de temps très court (le sauvetage de Han solo dans Episode IV ne serait pas le même sans son arrivé à contre jour... sans l'espace... sans soleil...)

Toutes les histoires ont des incohérences, pour les rendre lisibles, palpitantes... Perso, ce qui me choque le plus dans Rises, c'est le timing, Batman revient le jour même (pas avant sinon il n'y aurait pas eu du guerre, pas après parce que sinon... bah... voilà) de la dite explosion (avec minuterie, je vous prie)... avec tout le timing haletant qui va bien... c'est choquant oui... mais c'est un film, on le bosse à longueur d'année avec Pierre et ça vous choque?

Je crois qu'on a perdu notre indulgence... aurait-on le même discours face à du Tati ou du Méliès, du Jules Verne ou du Carroll... alors qu'au final, y'a le même sac d'incohérences qui traine, mais on le laisse de coté puisque ces auteurs font de la magie.